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Semainiers de 5 chaussettes en fil d’Ecosse La Maison du Chausseur (11 coloris disponibles)

29.

  • Attention, vous ne pouvez pas composer votre semainier vous même
  • Un choix de 11 semainiers de 5 chaussettes en fil d’Ecosse:  multicouleur (rouge, marron, gris anthracite, noir et bleu marine: les coloris ne peuvent pas être changés), noir, bleu marine, gris anthracite, marron, vert anglais, rouge cardinal, bleu ciel, fuschia, taupe, violet
  • Un fil d’Ecosse premium: avec une longueur par fibre comprise entre 3.8 et 4.5 mm, il est techniquement supérieur à de nombreux équivalents français et européens
    1200 mètres de fils sont utilisés pour une paire
  • Remaillage à la main: pour éviter les surplus de matières à l’intérieur, obtenir des coutures nettes et un rendu bien lisse.
  • Pointes et talon renforcés: tissage triple retors à ces endroits
  • Large variété de pointures: 39/42 et 43/46
  • Paiement en 4x disponible à partir de 100€ de commande
  • Envois le 13/12

Les coloris disponibles

Les formels

Des coloris sans risques pour aller au boulot, faites vos provisions maintenant pour être tranquille un bon moment:
– noir
– bleu marine
– marron
– gris anthracite
– bordeaux

Les traditionnels

Des coloris affirmés et chargés d’histoire:
– le rouge cardinal
– le vert anglais (ou comme je l’appelle le vert académicien)
– le violet

Les casuals et excentriques

Des coloris plus décontractés et exhubérants
– le café (j’adore sa texture et son aspect un peu chiné, il sera parfait avec des sneakers ou des mocassins en cuir suédé marron clair)
– le fuschia
– le bleu ciel

La Maison du Chausseur: marque en propre du premier fournisseur d’embauchoirs en Europe

Fondée en 2014, La Maison du Chausseur est la marque en propre du premier fournisseur d’embauchoirs en Europe, et d’un des premiers fournisseurs de chaussettes en fil d’Ecosse.

Derrière cette structure se cache un passionné de souliers, Matthieu Dominé-Besson , qui est aussi un fin connaisseur des ateliers chinois.

En moins d’une dizaine d’années, celui-ci à réussi à amener ces ateliers aux meilleurs standards de qualité français et européens sur les embauchoirs et les chaussettes.

La recette de son succès ? C’est de réussir à proposer des produits équivalents à ce qui se fait de mieux en Europe avec la même exigence sur les matières premières (bois français et canadiens, fil d’Ecosse avec fibre extra-longue) à un prix imbattable grâce à:
– des ateliers ultra-modernes avec des automatisations pertinentes couplé à du fait main sur les étapes qui comptent: les embauchoirs sont découpés au laser mais ensuite poncés à la main au papier de verres, les chaussettes en fil d’Ecosse sont remaillées main
de très grosses économies d’échelles: Matthieu fait produire pour des dizaines de marques et peut donc bénéficier de grosses économies d’échelles pour la production de sa marque en propre, La Maison du Chausseur

Des semainiers de cinq chaussettes en fil d’Ecosse

En partenariat avec la Maison du Chausseur, marque en propre du premier fournisseur d’embauchoirs européens (qui fournit un nombre de marques incalculables), nous organisons une vente privée d’embauchoirs et de meubles de cirage.

Contrairement à d’autres ventes privées d’embauchoirs (où un seul modèle est disponible), nous avons pu vous proposer une large variété de produits à un prix très compétitif, y compris des modèles rares comme les embauchoirs pour bottine.

Evidemment, nous vous proposons également des tarifs dégressifs en fonction de votre panier total:

  • RENTREE15 vous offre 15€ pour toute commande entre 100€ et 199€
  • RENTREE30 vous offre 30€ pour toute commande entre 200€ et 299€
  • RENTREE45 vous offre 45€ pour toute commande entre 300€ et 399€
  • RENTREE60 vous offre 60€ pour toute commande entre 400€ et 499€

Le fil d’Ecosse, c’est quoi ?

Processus de fabrication

Le fil d’Écosse est obtenu par un processus en plusieurs étapes :

1. Sélection des fibres : On utilise des fibres de coton longues, d’une longueur minimale de 3,5 centimètres.
1200 mètres sont nécessaires pour une paire.

2. Assemblage : Les fibres sont assemblées par retordage, une technique qui consiste à tordre ensemble plusieurs fils pour en former un seul plus résistant.

3. Double mercerisation : C’est l’étape clé qui distingue le fil d’Écosse. Le fil subit deux fois le processus de mercerisation, qui consiste à traiter le coton avec une solution alcaline.
Cette étape :
– Rend la fibre plus régulière
– Donne au fil un aspect doux et satiné
– Améliore la capacité d’absorption de la teinture

Critères de qualité

Pour mériter l’appellation convoitée de “fil d’Écosse”, le fil doit satisfaire à des exigences draconiennes :

  1. Longueur des fibres : Les fibres sélectionnées doivent être d’une longueur optimale, avec un seuil minimal de 3,5 cm.
  2. Pureté irréprochable : Le fil doit être composé exclusivement de fibres de coton d’une qualité exceptionnelle.
  3. Blancheur immaculée : Avant toute teinture, le fil doit présenter une blancheur éclatante, gage d’une coloration future impeccable.
  4. Régularité parfaite : La double mercerisation doit conférer au fil une homogénéité et une douceur caractéristiques.
  5. Résistance supérieure : Le processus d’élaboration doit aboutir à un fil significativement plus robuste que le coton ordinaire.

Les atouts indéniables du fil d’Écosse

Ces critères d’excellence confèrent au fil d’Écosse des propriétés remarquables :

  • Un toucher d’une douceur incomparable et un confort absolu
  • Une résistance à l’usure exceptionnelle
  • Une capacité d’absorption de la transpiration optimale
  • Un aspect satiné d’une élégance rare
  • Une tenue des couleurs irréprochable après teinture

Ce qui différencie nos chaussettes en fil d’Ecosse

Le remaillage main

Le principe du remaillage à la main

Cette technique minutieuse consiste à clore la pointe de la chaussette en reprenant méthodiquement chaque maille. Le résultat ? Une finition d’une élégance rare, parfaitement lisse et dépourvue de couture visible. Le confort s’en trouve considérablement amélioré.

Les étapes de ce savoir-faire

  1. Le tricotage initial : Les chaussettes prennent d’abord la forme d’un long tube tricoté.
  2. La préparation : Une fois le tricotage achevé, il faut fermer l’une des extrémités du tube pour donner sa forme finale à la chaussette.
  3. Le remaillage proprement dit :
    • Les artisanes, véritables expertes, saisissent chaque maille du tricot une à une.
    • Avec une patience exemplaire, elles “fusionnent” les mailles pour solidifier la pointe et le talon.
    • Ce travail d’orfèvre permet à ces parties de s’intégrer harmonieusement dans l’ensemble de la chaussette.
  4. La finition : Le résultat obtenu est une surface d’une fluidité remarquable, exempte de toute couture disgracieuse.

Les atouts du remaillage manuel

  • Un confort inégalé : L’absence totale de coutures superflues élimine toute sensation de gêne ou de frottement désagréable.
  • Une durabilité exemplaire : Cette méthode renforce considérablement la structure de la chaussette.
  • Une esthétique raffinée : Le rendu final se distingue par sa précision et sa netteté.

Une expertise rare et précieuse

Le remaillage à la main est un savoir-faire d’exception qui exige :

  • Une formation pointue, généralement transmise au sein même des ateliers.
  • Une patience à toute épreuve et une précision chirurgicale.
  • De nombreuses années de pratique pour maîtriser pleinement cette technique exigeante.

Bien que chronophage et laborieux, ce processus est considéré comme l’une des méthodes les plus nobles pour parfaire des chaussettes en fil d’Écosse. Les marques les plus prestigieuses y font appel pour garantir un produit d’une qualité irréprochable.

La maîtrise du remaillage manuel par La Maison du Chausseur

Cette finition est une excellente jauge pour juger du savoir-faire d’un atelier: c’est pourquoi j’ai voulu la comparer avec une chaussette en fil d’Ecosse d’une marque italienne.

Ainsi, sur ces deux photos (endroit et envers) vous pouvez voir à gauche la marque italienne, et à droite la Maison du Chausseur.

Un renfort talon et bouts

Ces renforts stratégiques offrent une pléiade de bénéfices :

  • Ils prolongent considérablement la longévité des chaussettes en prévenant une usure prématurée.
  • Ils optimisent le confort en atténuant les frottements et en minimisant les risques d’apparition d’ampoules désagréables.
  • Ils permettent de préserver l’élégance et la douceur incomparable du fil d’Écosse tout en consolidant les zones les plus vulnérables.

Dans les chaussettes d’exception, ces renforts sont souvent tricotés avec une finesse telle qu’ils se fondent harmonieusement dans la structure externe. Ainsi, seul le fil d’Écosse entre en contact direct avec la peau, garantissant un confort optimal tout au long de la journée.

Le renforcement par fils additionnels : une technique ingénieuse

Cette méthode consiste à incorporer des fils supplémentaires lors du tricotage des zones les plus sollicitées de la chaussette, principalement la pointe et le talon. Ce procédé offre plusieurs avantages non négligeables :

  1. Un renforcement ciblé et efficace Les fils additionnels sont stratégiquement intégrés dans les zones soumises à une usure plus intense. Cette approche augmente considérablement la longévité de la chaussette aux endroits qui en ont le plus besoin.
  2. Une densité optimisée L’ajout de ces fils supplémentaires accroît la densité du tricot dans les zones concernées. Concrètement, cela se traduit par une quantité de matière plus importante par unité de surface, aboutissant à une structure nettement plus robuste et résistante.
  3. Un confort préservé Malgré ce renforcement, l’utilisation judicieuse de fils additionnels permet de conserver intactes la douceur et les qualités tactiles caractéristiques du fil d’Écosse. On obtient ainsi un équilibre subtil entre durabilité accrue et confort optimal.

A droite le talon, à gauche la pointe

Nos conseils de style

Les chaussettes bordeaux

Le bordeaux est sans conteste l’une des couleurs les plus polyvalentes pour vos chaussettes. Ni aussi flashy qu’un rouge vif, ni aussi attendu qu’un bleu marine, il apporte une touche de caractère discrète à vos tenues sans jamais tomber dans l’excès.

Avec des souliers marrons, c’est le mariage le plus naturel. Que ce soit des penny loafers en veau velours cognac, des richelieus cap toe en cuir lisse ou des chukka boots en daim chocolat, le bordeaux crée une harmonie chromatique dans les tons chauds qui fonctionne à tous les coups. L’ensemble reste cohérent sans être trop assorti.

Du côté des pantalons, les possibilités sont vastes. Le bordeaux s’accorde remarquablement avec :

  • Un pantalon en flanelle grise : le contraste est suffisant pour créer de l’intérêt visuel
  • Un chino beige ou écru : idéal pour une tenue casual habillée d’inspiration preppy
  • Un velours côtelé vert olive : l’association avec les tons automnaux est particulièrement réussie
  • Un jean brut ou un pantalon bleu marine : le bordeaux apporte une touche de couleur bienvenue dans des tenues plutôt sobres

L’erreur à éviter : assortir vos chaussettes exactement à un autre élément de votre tenue. Comme on le voit sur la photo avec les penny loafers bordeaux, le rappel de couleur peut fonctionner, mais il demande un équilibre subtil pour ne pas paraître trop téléphoneé.

Bref, le bordeaux reste un basique indispensable de votre tiroir à chaussettes, à porter sans modération de l’automne au printemps.

Bien porter les chaussettes café

Le café est probablement la couleur de chaussette la plus sous-estimée du vestiaire masculin. Entre le gris et le beige, cette teinte café au lait offre une alternative raffinée aux sempiternelles chaussettes bleu marine ou noires, tout en restant d’une discrétion exemplaire.

Son terrain de jeu naturel : les tons terreux. Comme on le voit sur ces photos, le taupe s’épanouit particulièrement bien avec les nuances automnales. Porté avec un pantalon en tweed donegal rouille et des double boucles cognac, il crée une harmonie chromatique dans les tons chauds qui respire le gentleman farmer britannique. L’association est à la fois naturelle et sophistiquée.

Avec le velours côtelé olive, c’est une combinaison que j’affectionne particulièrement. Le contraste reste doux, presque feutré, et fonctionne remarquablement bien avec des penny loafers bordeaux ou des mocassins en veau velours.

Pour les tenues plus décontractées, le taupe accompagne parfaitement un jean brut selvedge retroussé avec des chukka boots en daim tabac. La chaussette assure la transition entre le bleu indigo et le marron clair sans créer de rupture visuelle brutale.

L’option caméléon : avec un chino beige et des derbies marron grainé, vous obtenez un ensemble tonal très italien dans l’esprit, où la chaussette se fond presque dans le pantalon. C’est le choix idéal quand vous ne voulez pas attirer l’attention sur vos chevilles.

Bref, le taupe est un passe-partout discret qui mérite amplement sa place dans votre tiroir, aux côtés de vos basiques plus conventionnels.

Comment porter les chaussettes marron foncé

Les chaussettes marron foncé constituent un basique souvent sous-estimé, et pourtant d’une polyvalence redoutable. Voici quelques pistes pour les intégrer à vos tenues.

Avec des souliers marrons ou bordeaux : c’est l’association la plus naturelle. Qu’il s’agisse de mocassins à pampilles, de penny loafers ou de derbies brogues, la chaussette marron crée une continuité visuelle qui allonge la silhouette. On évite ainsi la rupture parfois disgracieuse d’une chaussette trop claire ou trop contrastante.

Avec un pantalon en flanelle grise : le mariage est particulièrement réussi. Les côtes de la chaussette apportent une texture qui dialogue bien avec le tombé mat de la flanelle, tandis que le marron réchauffe l’ensemble sans le dénaturer.

Avec un jean brut ou un chino clair : dans un registre plus décontracté, la chaussette marron fait le lien entre le bas du pantalon et des mocassins en cuir patiné. Le contraste reste subtil et évite l’effet trop habillé d’une chaussette noire.

Comment porter des chaussettes vertes

Le vert forêt est une couleur qu’on néglige souvent en matière de chaussettes, à tort. Cette teinte profonde possède une polyvalence remarquable qui lui permet de s’intégrer dans pratiquement tous les registres vestimentaires.

Dans une tenue habillée, la chaussette verte apporte une touche de caractère bienvenue sans tomber dans l’excentricité. Portée avec un pantalon en flanelle gris anthracite et des derbies noires, elle crée un rappel subtil avec les tonalités froides de l’ensemble tout en cassant la monotonie d’une tenue hivernale classique.

Pour un registre plus décontracté, elle fonctionne parfaitement avec un jean brut légèrement retroussé et des chukka boots en daim tabac. Le contraste entre le vert profond et les tons chauds du cuir suédé donne immédiatement du relief à la silhouette.

En été, c’est avec un pantalon écru et des tassel loafers marron que l’association devient véritablement intéressante. Le vert répond aux nuances chaudes du cuir tout en apportant une fraîcheur visuelle qui convient parfaitement aux tenues méditerranéennes.

Bref, la règle est assez simple : le vert Écosse dialogue naturellement avec les marrons, les beiges, les gris et les bleu marine. Il évite l’écueil des chaussettes noires trop formelles ou des chaussettes fantaisie trop voyantes.

C’est précisément ce genre de détail discret mais travaillé qui distingue une tenue soignée d’une tenue simplement correcte.

Comment porter des chaussettes violettes

Le violet est probablement la couleur la plus sous-estimée du vestiaire masculin. Perçue comme trop audacieuse par certains, elle offre pourtant des possibilités de coordination remarquables lorsqu’elle est bien dosée.

Avec un pantalon en flanelle gris à rayures craies, la chaussette violette trouve son terrain de jeu idéal. Associée à des tassel loafers noirs, elle apporte une touche de personnalité à une tenue de bureau sans jamais basculer dans l’excentricité. Le gris et le violet partagent des sous-tons froids qui les rendent naturellement complémentaires.

Dans un registre plus décontracté, elle fonctionne étonnamment bien avec un jean brut retroussé et des chukka boots en daim tabac. Le contraste entre la chaleur du cuir suédé et la profondeur du violet crée un équilibre visuel particulièrement intéressant.

Pour les amateurs de tweed, l’association avec un pantalon en chevrons vert olive et des derbies grain cognac constitue une combinaison d’inspiration country très réussie. Le violet vient ici casser la monotonie des tons terreux sans dénaturer l’esprit de la tenue.

En été, avec un ensemble crème et des mocassins bateau, elle apporte une touche de couleur bienvenue dans une silhouette preppy qui risquerait autrement de manquer de relief.

Bref, contrairement aux idées reçues, le violet se marie avec une palette bien plus large qu’on ne l’imagine : gris, marron, vert olive, écru et même bleu marine. C’est précisément ce qui en fait un basique méconnu plutôt qu’une fantaisie réservée aux audacieux.

Bien porter les chaussettes rouges : mode d’emploi

On ne va pas se mentir : la chaussette rouge fait partie de ces pièces qui divisent. Certains y voient une touche de fantaisie bienvenue, d’autres un faux-pas vestimentaire. La vérité se situe comme souvent entre les deux, et tout est question d’équilibre.

Le principe de base

La chaussette rouge fonctionne d’autant mieux qu’elle s’inscrit dans une tenue aux tonalités neutres ou sobres. Elle devient alors un point de contraste maîtrisé plutôt qu’une excentricité gratuite. Pensez-la comme l’équivalent d’une pochette de caractère : elle doit ponctuer la tenue, pas la dominer.

Les associations qui fonctionnent

Le plus évident reste le registre preppy : un chino écru ou beige, une chemise oxford bleu ciel, des sneakers blanches. Le rouge vient ici dynamiser un ensemble autrement très sage, avec ce côté campus américain assumé.

Dans un registre plus habillé, la chaussette rouge trouve sa place sous un pantalon en flanelle gris moyen, portée avec des mocassins à pampilles noirs ou des penny loafers patinés. Le contraste fonctionne particulièrement bien car le gris et le rouge sont complémentaires sans être antagonistes.

Même en tenue formelle, le rouge peut s’inviter : sous un costume sombre avec des slippers en velours, on obtient cette touche de désinvolture calculée qu’affectionnent les Italiens au Pitti.

Les pièges à éviter

Attention toutefois à ne pas cumuler les pièces fortes. Si vos chaussettes sont rouges, gardez le reste de la tenue relativement sobre. Évitez également les rouges trop vifs ou fluos : privilégiez un rouge profond, légèrement orangé ou tirant vers le bordeaux, qui s’intégrera plus naturellement.

Bref, la chaussette rouge n’est pas réservée aux dandys excentriques. Bien dosée, elle apporte ce petit supplément de personnalité qui fait toute la différence.

Bien porter les chaussettes bleu clair

Si la chaussette rouge demande une certaine audace, la chaussette bleu ciel relève d’un tout autre registre : celui de la subtilité maîtrisée. C’est probablement l’une des options les plus polyvalentes pour qui souhaite sortir du sempiternel noir ou marine sans prendre de risques inconsidérés.

Le principe de base

Le bleu clair possède cette qualité rare de fonctionner comme un neutre tout en apportant une touche de fraîcheur à la tenue. Il s’intègre naturellement dans la plupart des palettes chromatiques masculines et dialogue particulièrement bien avec les tons terreux et les cuirs patinés.

Les associations qui fonctionnent

L’accord le plus évident reste celui avec un pantalon en flanelle grise et des penny loafers en veau velours cognac. On obtient cette esthétique très britannique, entre country house et campus, qui évoque les bibliothèques lambrissées et les fauteuils club en cuir patiné.

Le bleu clair excelle également dans les tenues estivales décontractées : sous un pantalon en lin naturel avec des mocassins en daim, il apporte une fraîcheur visuelle cohérente avec l’esprit de la saison.

Dans un registre plus campagne, la combinaison avec un pantalon en velours côtelé camel et des derbies full brogue bordeaux fonctionne remarquablement bien. Le bleu clair vient alors éclaircir un ensemble aux tonalités automnales sans créer de rupture.

Les pièges à éviter

Contrairement au rouge, le bleu clair pardonne davantage les erreurs. Attention toutefois aux associations avec des bleus trop proches en tonalité : le risque est de créer un effet de masse monotone. Privilégiez les contrastes nets, que ce soit avec des tons chauds comme le cognac et le camel, ou des couleurs froides comme le gris et le marine.

Bref, la chaussette bleu clair constitue une excellente porte d’entrée pour qui souhaite s’éloigner des basiques sans verser dans l’excentricité.